ADN

texte : Dennis Kelly
traduction : Philippe Le Moine adaptation, mise en scène : Marie Mahé

scénographie Marie Mahé, Isabelle Simon

costumes Marie Mahé
lumières Edith Biscaro
artiste peintre Yol

résumé

Un groupe d’adolescents partis en forêt a pour habitude de se moquer d’Adam, un de leurs camarades, devenu bouc émissaire. Jusqu’au jour où ça dérape. Cet acte terrible n’est pourtant qu’un point de départ. Entraînés les uns par les autres, c’est l’après qui compte. Après l’accident. Comment continuer à vivre normalement ?

distribution

Maxime Boutéraon Phil
Isabelle Andrzejewski Léa
Marie Mahé Cathy
Tigran Mekhitarian John en alternance avec Achille Regianni

genèse

Dans cette adaptation d’ADN, je souhaite me concentrer sur les rapports entre les individus, parler du harcèlement scolaire et de son origine. C’est pourquoi, plutôt que de mettre en scène les onze personnages du texte original, je n’en montre que cinq dans un décor minimaliste où la parole et l’histoire sont mises en avant. John, Cathy, Léa et Phil tentent d’échapper à leurs responsabilités en dissimulant le meurtre d’Adam. Pour cela, ils inventent un plan tellement bien ficelé, qu’il va dépasser leurs imaginations. La pièce captive le spectateur à la fois comme un thriller, mais élève notre réflexion par la force du symbole.

À l’image de Viril(es), ma deuxième création, je vise à démocratiser et à briser les barrières du théâtre. Je veux que la musique ait une place très importante. Elle vient soutenir l’histoire et accompagner les rebondissements qui ponctuent la pièce. Le rap qui parle du groupe et de l’importante de la famille côtoie Vivaldi et Beethoven qui soutient le côté tragique pour qu’ à la fin « Dance Monkey » de Tones and I, en référence aux Bonobos desquels nous descendons et dont le comportement est bienveillant à l’inverse des chimpanzés, éclate comme une bulle de respiration au sein d’un état d’urgence constant.

Montrer l’importance de la conformité, des rapports de forces entre les individus que ce soit à l’école ou encore au bureau ou dans notre société, représenter la jeunesse d’aujourd’hui, mais aussi de tenter de saisir la violente confrontation de l’être et du paraître qui traverse la société des humains depuis qu’elle existe, et ce, à tous les âges, voilà mon ambition.

Toucher tout le monde et parler à tous et à toutes en cassant les préjugés qu’on peut avoir sur la jeunesse et en démontants les mécanismes de la violence générée par la différence.

Marie Mahé

mentions

Production Compagnie DTM 9.4 ; en coproduction avec Les Passerelles, scène de Paris – Vallée de la Marne et Matrioshka Productions ; avec le soutien de la DGCA, du Fonds de soutien AF&C, de la MC93, de la Spedidam, de l’Adami et la participation artistique du Jeune théâtre national ; en coréalisation avec le Théâtre Paris-Villette.